Catherine Samba-Panza présentée comme la mère des Anti-Balaka et des Séléka

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Catherine Samba-Panza est sortie de son mutisme pour frapper du poing sur la table, parlant d’un « diktat » de la Communauté internationale. Cependant, depuis son investiture, elle a été témoin des pires cruautés, massacres et carnages, des familles brulées vives dans leur maison. Aucune réaction musclée n’a été enregistrée pour matérialiser la puissance publique. De Notre dame de Fatima à Saint-Joseph de Bambari, en passant par Batangafo, Kaga-Bandoro, M’Brès, Ngakobo, Boda, PK 12, enfin des otages entre les mains des hommes de Abdoulaye Miskine, tout cela se déroule dans une indifférence incroyable. C’est un non évènement pour tout dire.

La valise et le cercueil. Ainsi s’intitule le dossier de l’ONG Médecin Sans Frontière (MSF)

@centerafrican

Selon l’enquête menée par l’ONG Médecin Sans Frontière (MSF) dans 3449 familles réfugiées au Tchad et au Cameroun, plus de 2500 personnes sont mortes en l’espace de cinq mois. Le dossier contenant le résultat de cette enquête menée entre le 1er novembre 2013 et le 8 avril 2014 par MSF, dévoile l’ampleur des violences subies récemment par les populations de la République centrafricaine.